Roumanie
La Franc-Maçonnerie en Roumanie
Les Loges de Roumanie sont, dès l’origine du mouvement, en lien avec des obédiences internationales. Au XIXe siècle, la franc-maçonnerie a joué un rôle crucial dans la renaissance culturelle roumaine et dans la création, à partir des Principautés danubiennes, de l’état roumain moderne, mais au XXe siècle elle a largement perdu de son influence, pour finir persécutée et interdite par les dictatures nationalistes et communistes suc essives ; sa timide renaissance depuis la Libération de 1989 est loin de lui avoir permis un développement comparable à celui du passé.
La majorité des révolutionnaires et des fondateurs de la Roumanie, ainsi qu’un grand nombre d’universitaires, de scientifiques et d’artistes du XIXe siècle, étaient francs-maçons. Les francs-maçons étaient si nombreux qu’ils étaient familièrement appelés farmazoni (« pharmaçons ») en roumain populaire et un dicton affirmait que tout dirigeant roumain « commence étudiant, passe pharmaçon, devient professeur, savant ou ministre, et finit piétiné et couvert de crachats en tant que boulevard » : en effet, de nombreux boulevards des centres-villes portent les noms de francs-maçons célèbres. Depuis 1848, il existait au centre de Bucarest une « Rue des francs-maçons » qui garde ce nom jusqu’en octobre 1940 (renommée Ștefan Furtună à l’époque communiste et Mircea Vulcănescu depuis 1990).
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Ensuite à Tarnowskie Gory qui est inscrite par l'Unesco et dont le patrimoine culturel, grâce à la mairie qui a récupéré les objets de deux Loges maçonniques détruites par le régime nazi pour en faire un musée. Dans cette région riche en mines d’argent, la franc-maçonnerie était très développée. Dans la même ville, un magnifique château reconstruit abrite un musée maçonnique et un temple avec les mobiliers maçonniques où la loge de Grande Loge de France a pu se réunir pour ses travaux. On peut passer quelques jours sur place, car il y a un hôtel et un restaurant.